Un peu d’histoire :

La sophrologie se défini comme une science de la conscience. Dès ses début, en 1960, elle vive à aider chacun à améliorer son quotidien de vie sur les plans physique, mental et psychique en proposant une large gamme d’exercices qui en font probablement la technique de relaxation la plus aboutie en terme de synthèse. Ses bases reposent sur de très anciennes techniques de « développement personnel » comme le Yoga, le Zen, le Qi gong et différentes techniques de méditation, auxquelles s’ajoutent des méthodes plus récentes de relaxation musculaire, d’induction hypnotique, de visualisation, d’imagerie, de méditation, de transe, et une approche humaniste et philosophique ; la phénoménologie. Ses objectifs sont vastes, ils vont du simple travail de développement personnel à la psychothérapie, en passant par la médecine, la préparation aux accouchements, le sport de haut niveau, la gestion du stress, la préparation aux examens ou aux épreuves... Elle peut être pratiquée par les enfants, mêmes très jeunes, et les adultes. Le fondateur est un médecin psychiatre, le Pr Alfonso Caycedo qui sera très vite rejoint par de nombreux médecins ou psychologues de différents pays. C’est ce groupe de chercheurs/pratiquants qui a développé la technique, qui reste évolutive en fonction des nouvelles recherches dans le domaine des neurosciences, de la conscience et du soin. La sophrologie est un chemin vers plus d’harmonie, que ce soit sur nous-même ou dans notre rapport au monde.
Cinq principes la constituent :

  • un travail sur le schéma corporel : retrouver nos sensations corporelles, que le corps soit relâché ou en mouvement. Les sensations sont les réponses du corps à un événement interne ou externe (une émotion, un mouvement, une stimulation...). Qu’elles soient agréables ou désagréables, il est important de les accueillir sans jugement. Être attentif à ses sensations permet au corps de revenir à son équilibre naturel et d’aller vers le bien-être. Apaiser son corps est la première étape pour calmer ses pensées, ses angoisses, son stress et se concentrer.
  • la sensibilisation et le développement de notre présence à « l’instant présent »
  • l’action positive : apprendre à évacuer les ressentis désagréables et les ruminations, renforcer sa confiance en soi.
  • le « training », c’est-à-dire l’entraînement pour développer et renforcer nos ressources.
  • L’adaptation des outils aux situations concrètes. Ce 5ème point étant réservé à des domaines spécifiques et thérapeutiques de la sophrologie.

A l’AVF ce sont donc les 4 premiers principes que nous développerons, en visant l’autonomie de chacun dans le respect de ses valeurs.